Depuis, 219 jeunes filles sont toujours portées disparues, et leurs familles demeurent sans nouvelles d’elles.
Mardi 22 juillet, le président nigérian, Goodluck Jonathan, a rencontré pour la première fois des parents des lycéennes kidnappées.
Une délégation de plus de 150 personnes – proches des otages, responsables de la communauté des anciens, et les 57 lycéennes qui ont réussi à s’échapper – s’est déplacée à Abuja pour cette rencontre très attendue.
Le sort des otages de Chibok a suscité une très vive émotion au Nigeria et dans le monde, et suscité la campagne #bring back our girls, relayée par les réseaux sociaux.
Jonathan les a assurés de sa détermination pour que celles toujours en captivité «soient retrouvées vivantes», a déclaré le porte-parole présidentiel Reuben Abati à des journalistes après la rencontre.
Il s’est agi d’un «événement couronné de succès», a dit M.
Le président nigérian Goodluck Jonathan a rencontré pour la première fois mardi à Abuja des parents des lycéennes kidnappées par les islamistes de Boko Haram, cent jours après leur enlèvement qui avait ému le monde entier.
Cette rencontre très attendue avec le chef de l’État, accusé d’avoir manqué de réactivité dans cette affaire, intervient au moment où l’armée tente de reprendre le contrôle de la ville de Damboa (nord-est), récemment attaquée par Boko Haram qui semblait toujours la contrôler mardi.
L’État de Borno, où se trouve Chibok, est l’épicentre de l’insurrection islamiste au Nigeria, qui a fait plus de 10 000 morts dans le pays depuis cinq ans et a encore gagné en intensité ces derniers jours dans le Nord-Est. Agence
AlloConakry