Tenues traditionnelles gabonaises. (Photo par AlloConakry.com)

Serge MombouliLes festivités du cinquantième anniversaire de l’Unité africaine se sont poursuivies vendredi à Washington lors d’une réception offerte par the Smithsonian National Museum of African Art en l’honneur des épouses des ambassadeurs africains.

 

La soirée a été marquée par une série de présentation artistique et culturelle allant de la « Parade des Nations » à la prestation musicale par les Lions Band.

 

Il ya eu également plusieurs interventions au nombre desquelles figuraient celles des ambassadeur du Congo (photo) et du Bostwana.

 

En sa qualité du co-président du comité d’organisation des festivités, l’ambassadeur de la République du Congo, son Excellence M. Serge Mombouli, a d’abord remercié the Smithsonian National Museum of African Art pour avoir organisé la soirée, avant de rappeler la signification de ce cinquantième anniversaire de l’UA, placé sous le signe de la « Renaissance Africaine. »

 

Le diplomate Congolais a par-ailleurs rendu un hommage appuyé à la femme africaine porteuse d’avenir.

 

Représentant plus de la moitié des populations estimées, environ 1 milliard, les femmes sont au centre des activités économiques de l’Afrique, a t-il dit, en ajoutant que l’avenir économique du monde « se joue désormais en Afrique », un continent doté de nombreuses ressources naturelles et où la croissance économique passait pour la plus accélérée ces dernières années, selon les institutions financières internationales.

 

L’ambassadeur Mombouli a toutefois reconnu les défis de la femme africaine.

 

« Si votre combat pour la justice, la paix et l’égalité a enrégistré de nombreux succès au cours des dernières années, il n’en demeure pas moins que des défis nous interpellent », a t-il dit.

 

Dans le monde entier le problème d’accès des femmes à un emploi se pose avec acuité, surtout dans les pays en voie de développement, a rappelé le diplomate congolais.

 

Tenues traditionnelles gabonaises. (Photo par AlloConakry.com)
Tenues traditionnelles gabonaises. Par AlloConakry.com

Selon M. Mombouli, cet état de chose s’explique par de nombreux problèmes auxquels les femmes sont confrontées. C’est entre autres le manque de qualification et de formation professionnelle, l’analphabetisme et le poids de la tradition.

 

L’ambassadeur du Congo a été suivi à la tribune par son homologue du Bostwana, son Excellence Madame Tebelelo Mazile Seretse  qui a abondé dans le même sens que son prédécesseur.

 

« LAfrique est un continent en marche » , a t-elle affirmé en louant des progrès en cours dans des pays comme le Rwanda où les femmes sont majoritaires à l’Assemblée nationale ou encore le Liberia et le Malawi, deux pays dirigés par des femmes, sans compter le Bostwana et l’Ile Maurice, pays à forte croissance économique où le climat des affaires est parmi les plus favorables du monde.

 

Mais pour le diplomate Bostwanais, ces examples de bonnes nouvelles sont souvent ignorés au profit de mauvaise presse qui tend à éloigner du continent les investisseurs étrangers. Une situation qui, dit-elle, « pas réaliste » vue l’immensité des naturelles ressources du continent, facteur majeur de la croissance rapide de nombreux pays, dont le Bostwana libre, prospère et riche en pierres précieuses, notamment le diamant.

 

Les célébrations continuent le mardi 21 mai avec un Atelier sur la Diaspora Africaine prévue à l’ambassade de la République du Congo sous la presidence de M. Jimmiel Mandima, responsable au niveau de la Fondation africaine pour le leadership de la faune.  Alsény Ben Bangoura

 

 

 

 

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