Denis Sassou Nguesso à réuni 67,02% des suffrages au premier tour de la présidentielle de dimanche au Congo, selon une estimation partielle de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI) portant sur environ 59% du corps électoral communiquée à la presse mardi.
Ces résultats ne comprennent pas ceux de Pointe-Noire, la capitale économique du pays et bastion de l’opposition, a déclaré le président de la CNEI, Henri Bouka.
Le dictateur congolais, qui cumule déjà 32 ans de pouvoir, avait réussi à modifier la constitution du pays en novembre dernier pour pouvoir s’éterniser. Une démarche périlleuse que Washington a sévèrement critiqué.
Ayant jugé avant le scrutin que les conditions n’étaient pas remplies pour des élections “sincères, crédibles et transparentes”, l’Union européenne n’a envoyé aucun observateur au Congo où le scrutin de dimanche s’est déroulé dans une athmosphère d’intimidation. Le pays est resté coupé du reste du monde, les autorités ayant décidé de couper toutes les télécommunications (téléphone, internet, SMS) pour 48 heures.
“N’ayant aucune confiance dans la Commission nationale électorale indépendante (CNEI) chargée de publier les résultats, les cinq candidats du pacte anti-Sassou – M. Kolélas, Jean-Marie Michel Mokoko, Claudine Munari, André Okombi Salissa et Pascal Tsaty Mabiala – ont créé une “commission technique” parallèle pour surveiller le scrutin.
Dédaignant pour autant de boycotter le scrutin, ils ont appelé le peuple à “exercer sa souveraineté” dans le cas où Sassou l’emporterait dès le premier tour, comme il l’a promis à ses partisans. Avec Agence
AlloConakry