Mohamed MorsiLe procès du président égyptien déchu Mohamed Morsi portant sur une affaire de meurtre et d’incitation au meurtre de manifestants pendant sa période présidentielle a repris samedi au Caire, a rapporte l’agence APA citant un source judiciaire.

 

A l’ouverture du procès, la défense, conduite par l’avocat Mohamed Selim Awa, a indiqué que la procédure est totalement nulle, considérant que M. Morsi demeure le président légal d’Egypte.

 

L’ex-président, membre de la confrérie des Frères musulmans, est apparu plus serein et plus cohérent pendant la séance de samedi, tenue dans l’Académie de police, non loin de la capitale égyptienne.

 

14 autres personnes parmi les dirigeants et membres des Frères musulmans sont jugées avec M. Morsi dans cette même affaire qui remonte à 2012. Le rais destitué par l’Armée en juillet 2013 est aussi jugé dans quatre autres affaires pénales distinctes.

 

Pendant ses plaidoiries, le Parquet général a exposé des passages vidéo et photos montrant les affrontements des 4 et 5 décembre 2012. Les prévenus ont tourné le dos au jury de la Cour pendant la projection de ces passages pour ne pas les voir.

 

En dehors de la salle du procès, des manifestants ont attaqué le véhicule de l’un des avocats de la défense alors qu’un grand nombre de forces de l’ordre ont été déployées aux alentours du tribunal.

 

Dans une seconde affaire, une Cour pénale égyptienne a décidé le report à lundi prochain de la première séance du procès de 48 accusés dont 12 dirigeants des Frères musulmans.

 

Les autorités ont justifié ce report par les difficultés rencontrées pour emmener les prévenus au siège du tribunal se trouvant dans un institut de police dans la zone de Torra, au sud du Caire.

 

Parmi les prévenus jugés dans cette affaire reportée figurent Mohamed Badii, guide général de la Confrérie, et Issam Aryane, vice président du Parti de la liberté et de la justice, aile politique des Frères musulmans. Avec APA

 

AlloConakry