M. Bemba est un des ténors de l’opposition au président congolais Joseph Kabila, qui a annoncé début août qu’il ne briguerait pas un troisième mandat à la tête du pays. L’ancien chef de guerre, qui a passé dix années en prison à La Haye pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, était considéré comme l’un des favoris pour succéder à M. Kabila. Il avait fait un retour triomphal à Kinshasa le 1er août après son acquittement en appel par la CPI.

Juste avant l’annonce de la commission électorale, l’ensemble de l’opposition au président avait lancé un appel à la « mobilisation générale » en accusant « le pouvoir en place » de vouloir « exclure » plusieurs de ses candidats.

Un communiqué signé par Jean-Pierre Bemba, l’opposant en exil Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi exige ainsi « que monsieur Kabila et sa famille politique libèrent le processus électoral, en arrêtant de donner des injonctions à la commission électorale ».

Au total, six candidats ont été écartés sur les 25 qui avaient déposé leur dossier. La décision de la commission électorale est susceptible d’appel avant la publication en septembre de la liste définitive des candidats. Le scrutin doit se tenir le 23 décembre. AFP

 

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