Face aux mêmes allégations de crimes contre l’humanité, d’agression sexuelle et de violation des droits de l’homme, les africains jouent la transparence.
Pendant ce temps, nos prétendus partenaires, dépositaires des valeurs de l’humanité, protègent les leurs dans des propos aussi désobligeants, méprisants que paternalistes.
On se souviendra que sur ordre de Jacques Chirac, l’armée française ouvrit le feu en novembre 2004 sur des manifestants ostils, mais pacifiques devant l’hôtel Ivoire. Aucun officiel du régime Chirac n’a été inquiété à ce jour pour ce carnage. Michèle Alliot-Marie, ministère française de la défense au moment des faits, estima pour sa part, que l’armée française a été provoquée, pour ainsi justifier le massacre de civils ivoiriens.
Nous savons aujourd’hui à travers les révélations de Fanny Pigeaud dans son livre intitulé : (Côte d’Ivoire, Une histoire tronquée), que le conflit ivoirien était motivé par des raisons économiques. Laurent Gbagbo ayant signé son arrêt de mort, le jour qu’il se déclara favorable au départ de l’armée française et du retrait de la Côte d’Ivoire du Franc CFA. Nombre d’économistes suggèrent que cette monnaie est profitable à la France qu’aux pays africains. Nous savons par ailleurs qu’il s’agit d’une monnaie coloniale inspirée du modèle nazi imposé à la France pendant l’occupation.
Nbemba a été déclaré coupable par la CPI pour des allégations de viol commis par ses soldats en RCA. L’armée française fait face aux mêmes allégations d’inconduites sexuelles commises dans le même pays.
Le régime français tente d’éluder ou d’étouffer l’affaire. La presse française elle parle d’introuvable vérité.
Mes propos ne visent pas l’impunité pour ceux qui commettent des crimes en Afrique. Je demande à l’Afrique de sortir de la colonisation. It’s time for Africa to wake up. Goikoya Kolié
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