Au moins deux personnes sont mortes vendredi lors de la prise d’otages dans un supermarché de la localité de Trèbes (sud de la France), selon un bilan provisoire, a déclaré à l’AFP une source proche du dossier.

«Une grande partie des employés et des clients du Super U ont réussi à prendre la fuite. Un officier de gendarmerie en service est actuellement au contact du preneur d’otages», a ajouté cette source.

Le Premier ministre français Édouard Philippe a indiqué vendredi que tout laisse «à penser» que la fusillade suivie d’une prise d’otages près de Carcassonne était «un acte terroriste», s’exprimant lors d’une visite à Mulhouse qu’il a décidé d’écourter.

«La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie et toutes les informations dont nous disposons au moment où je vous parle laissent à penser qu’il s’agirait d’un acte terroriste», a déclaré M. Philippe, précisant que le «pronostic vital» d’un policier blessé n’était pas engagé, mais se refusant à évoquer le bilan de la prise d’otages.

Un témoin a déclaré que l’auteur des coups de feu avait crié «Allah Akbar» en entrant dans le supermarché, indique-t-on de source proche du dossier.

Selon la gendarmerie, une à deux personnes ont été touchées par balles.
Peu auparavant, un policier a été blessé par un homme armé qui a pris la fuite, à Carcassonne, également dans l’Aude, à moins de dix kilomètres de Trèbes, selon les sources proches du dossier.

À ce stade, aucun lien n’est formellement établi entre ces deux actions.

La préfecture du département de l’Aude a annoncé sur Twitter que le secteur de Trèbes «était interdit», demandant à la population de « faciliter l’accès aux forces de l’ordre». AFP

 

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