La France s’est félicitée jeudi de la décision prise par l’Union africaine de réiintégrer le Mali en son sein, après 7 mois de suspension en raison du coup d’Etat militaire qui avait renversé le président Amadou Toumani Touré le 22 mars dernier.

Dans une déclaration transmise à AlloConakry, Paris estime que  “cette réadmission marque l’engagement des États africains en faveur du processus porté par les autorités maliennes de transition et en faveur d’un règlement durable de la crise. »

Selon les autorites françaises, cette réintégration  facilitera également la coopération  internationale entre tous ceux qui œuvrent en faveur de la résolution de la crise malienne, conformément à la résolution 2071 du Conseil de sécurité des Nations unies.

Dans cette perspective, Paris a lancé un appel aux autorités maliennes à poursuivre leurs efforts dans cette direction, en organisant notamment des Assises nationales de dialogue et en adoptant une feuille de route présentant les futures étapes de la transition.

Intérrogé sur la participation de l’Algérie aux efforts de paix au Mali,  le porte-parole adjoint du Quay d’Orsay a rappelé les positions de la France telles que définies récemment par le ministre français des Affaires étrangères M. Laurent Fabius:

« Premièrement, l’intégrité des territoires, en l’occurrence celui du Mali. On ne peut pas accepter qu’un pays soit coupé en deux par un putsch et la présence de terroristes. Deuxième principe : lutter contre le terrorisme et, en l’occurrence, le terrorisme mélangé au trafic de drogue. Sur ces deux points, la France et l’Algérie, avec l’immense majorité des autres pays, sont parfaitement d’accord. Voilà un point évidemment très important de convergence. »

 

AlloConakry