AgoaLe Forum international de l’African Growth and Opportunity Act (Agoa) a ouvert ses travaux ce lundi 24 août à Libreville, la capitale gabonaise.

 

Pendant trois jours, les participants vont examiner les voies et moyens pour renforcer les échanges économiques entre les Etats-Unis et l’Afrique.

 

Votée en 2000 sous la présidence de Bill Clinton, l’Agoa autorise les pays d’Afrique subsaharienne à exporter plus de 5000 produits aux Etats-Unis sans frais de douane afin d’encourager le développement économique en Afrique et dynamiser le commerce entre le continent africain et les Etats-Unis. L’Agoa a été renouvelée le 29 juin dernier pour 10 ans.

 

Quinze ans après son instauration, le bilan de ce programme est assez mitigé. Selon les observateurs, sur près de 50 pays admis au programme, seulement trois pays à savoir le Nigeria, l’Angola et l’Afrique du Sud en tirent profit. Cette situation est due au fait que l’Agoa favorise l’exportation de certaines marchandises comme le pétrole ou le textile.

 

Le secteur de l’agriculture, en revanche, ne parvient pas à accéder au marché américain, protégé par de nombreuses subventions.

 

Ce 15ème forum de l’Agoa à Libreville intervient alors que les échanges entre les Eats-Unis et l’Afrique s’établissent en 2014 à 73 milliards de dollars, loin derrière la Chine, 200 milliards de dollars par an, et l’Union européenne 140 milliards de dollars.

 

La Guinée est representee au sommet de Libreville par une délégation comprenant le ministre du commerce Marc Yombouno et Oumou Hann, conseillère à l’Ambassade de Guinée aux Etats-Unis.

 

Le pays est admis à l’Agoa mais il a du mal à tirer profit des avantages du programme en dépit de ses potentialités économiques. AlloConakry