Mohamed Touré, fils du panafricaniste et père fondateur de l’Etat guinéen, Ahmed Sékou Touré, était face à la presse guinéenne de France, plus précisément la presse en ligne.
Les sites leguepard.net, 28 septembre.com, kababachir.com, guinee58.com et soleildafrik.info ont, tour à tour, interrogé le Secrétaire général sur divers aspects de la vie politique, historique et des perspectives heureuses de la Guinée.
Avant de laisser le micro au conférencier, c’est Madame Kaba Sylvie du bureau de la fédération–France du PDG-RDA qui, la première, s’est adressée à l’auditoire.
Disons que Mohamed Touré, contrairement aux autres politiques guinéens, est Secrétaire général et non président de sa formation, précision importante.
Devant un beau monde, il a su prouver qu’il a la texture d’homme d’Etat de par le calme et le franc-parler qui contrastent avec le discours de langue de bois que déversent les carriéristes politiciens aux oreilles des citoyens guinéens.
Il a répondu avec clarté, justesse, mais fermeté et dignité aux questions qui lui ont été posées.
Monsieur le Secrétaire général s’est déclaré républicain et respectueux de la Constitutionqui, en principe, doit réguler les rapports de forces politiques dans un Etat en construction.
Il s’est montré préoccupé par le climat et la politique de conquête du pouvoir qui ne visent pas l’édification d’un Etat démocratique, mais la satisfaction d’intérêts partisans et égoïstes. Pour lui, la priorité actuelle est de sortir de cette situation de «combat de coqs» en allant aux élections législatives afin de permettre aux Guinéens le progrès et d’asseoir le cadre de la vie républicaine qui favorisera le bonheur aujourd’hui et, demain, aux générations montantes.
Il a appelé chaque Guinéen à plus de responsabilité avec l’objectif d’émanciper les sociétés africaines à travers l’économique, le culturel….
Parlant justement de l’héritage de la souveraineté retrouvée sous la houlette de feu Ahmed Sékou Touré, qu’un journaliste a défini comme « lourd », Mohamed Touré n’est pas passé par mille chemins pour répondre qu’il l’assume avec fierté comme le peuple guinéen tout entier. Alors cet héritage, pour lui, n’est pas lourd parce que majoritairement partagé par ses compatriotes. Sa part ne peut, dans ce cas, qu’être légère.
A la question de la double nationalité, il n’y voit aucun inconvénient parce qu’elle a été acquise par des hommes et femmes pour répondre, entre autres, à des besoins d’existence.
«Le PDG-RDA se porte bien» répondra-t-il à une question.
L’intervention du Secrétaire général du PDG-RDA a apporté une lumière de renouveau qui devra ouvrir de perspectives nouvelles à la Guinée exposée actuellement au risque de l’éclatement parce que les questions politiques posées sont futiles, mais d’une gravité dangereuse.
Le facteur oblige son parti à s’organiser à tous les niveaux pour redonner un nouvel espoir au peuple de Guinée dont il se détermine garant.
Le discours, le ton emprunté et la vérité pour dire les choses et faits nous permettent d’espérer. Avec PDG-RDA comme en septembre 1958, peut-on écrire, l’espoir de retrouver la dignité perdue, a sonné!
De notre envoyé spécial Jacques KOUROUMA
Source :soleildafrik.info
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