Michel Temer a prêté serment mercredi comme nouveau président du Brésil, quelques heures après la destitution de Dilma Rousseff pour maquillage des comptes publics, marquant la fin de 13 ans de gouvernements de gauche dans le plus grand pays d’Amérique latine.
Aujourd’hui nous inaugurons une nouvelle ère de deux ans et quatre mois », jusqu’aux prochaines élections présidentielle et législatives fin 2018, et « il faudra en sortir sous les applaudissements des Brésiliens. Cela va être difficile », a-t-il déclaré lors de sa première réunion de cabinet, retransmise en direct à la télévision.
La présidente destituée Dilma Rousseff a pour sa part prévenu qu’elle « reviendrai.t »,
« Nous reviendrons » a lancé l’ancienne guérillera de 68 ans, qui n’a pas perdu ses droits civiques malgré son éviction, avant d’ajouter : « Il ne s’agit pas d’un adieu mais d’un +à bientôt+ ».
Le Sénat a pris une décision qui entre dans l’histoire des grandes injustices. Il a commis un coup d’Etat parlementaire », a déclaré l’ancienne guérillera de 68 ans, réaffirmant son « innocence ». Agence
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