maurice-massengoMaurice Massengo Tiassé, promoteur des droits de l’homme à travers sa radio dénommée ‘’Radio Forum’’, est l’objet d’un mandat d’arrêt international pour détention illégale d’armes et de munitions de guerre, d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat et d’association de malfaiteurs, a indiqué le jeudi à APA une source du ministère congolais de la Justice.

 

Dans une déclaration le 5 octobre dernier devant les diplomates accrédités au Congo, le ministre de la Justice et des droits humains, Pierre Mabiala, avait relevé que «Maurice Massengo Tiassé était très actif lors des évènements du 4 avril 2016 avec les Ninjas Nsiloulou du Pasteur Ntumi qui ont causé morts d’homme et d’énormes dégâts matériels.

 

Selon le ministre, «Massengo Tiassé avait, durant ces évènements, distribué des armes et des munitions de guerre aux jeunes gens qu’il avait drogué dans le but de commettre des actes de violence et perturber la paix en vue de semer
le trouble.»

 

C’est pour cette raison, a-t-il souligné, que « Massengo Tiassé a quitté subrepticement le territoire national, pour échapper à la justice de son pays. Mais peine perdue car partout où il sera il sera poursuivi pour qu’il réponde de ses actes.»

 

«Le droit de poursuite pour un Etat est un droit inaliénable, non négociable, il n’est pas susceptible d’atténuation, de limitation ou de réduction », avait expliqué le ministre congolais de la justice ajoutant que «l’Etat exerce son droit de poursuite par des moyens appropriés, pour remplir ses obligation régaliennes de protection et de garantie des droits fondamentaux des Congolais et même des étrangers au Congo.»

 

Le ministre congolais de la Justice a même précisé que «Massengo Tiassé serait parmi les complices de Frédéric Bintsamou alias pasteur Ntoumi, chef des miliciens Ninjas auteurs d’actes crapuleux, barbares et terroristes dans le département du Pool, à l’origine de la mort de plusieurs personnes et de la destruction de biens publics et privés.

 

Le Congo a ratifié les conventions internationales en matière de droits de l’Homme et signé des accords de coopération judiciaire, nul ne peut, après commission d’une infraction pénale, prétendre échapper à la rigueur de la loi », a-t-il conclu. APA

 

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