Sur le dossier du Mali au menu du sommet, les membres de l’OCI, jusqu’ici divisés sur l’intervention militaire française pour en chasser les islamistes radicaux, ont implicitement soutenu cette opération.
Dans leur communiqué, ils affirment leur « soutien immuable aux efforts en cours pour le recouvrement par le Mali de son intégrité territoriale et de son autorité sur l’ensemble du territorial national ».
Ils ne citent pas explicitement l’intervention militaire de la France, que des pays membres de l’OCI, dont l’Egypte et le Qatar, avaient critiquée au moment de son lancement il y a près d’un mois.
Ils demandent un rapide « déploiement de la Mission internationale de soutien au Mali » (Misma), autorisée par une résolution du Conseil de sécurité de l’Onu en décembre, et demandent aux Etats membres d' »apporter un appui logistique et financier à cette Mission ».
Le sommet a par ailleurs salué le statut d’Etat observateur obtenu par la Palestine en novembre aux Nations unies, dénoncé la colonisation dans les territoires palestiniens, stigmatisé l’islamophobie et défendu l’islam « religion de tolérance et de paix ».
Un Saoudien, Iyad Midani, a été élu nouveau chef de l’OCI et la Turquie accueillera le prochain sommet islamique en 2016. Agence