Peter Gatdet, le commandant de la force des rebelles du Soudan du Sud en guerre contre le gouvernement du président Salva Kiir, a déclaré mercredi que Riek Machar n’était plus le chef du mouvement.
Dans un communiqué transmis mercredi à l’Agence de presse africaine (APA), Gatdet a indiqué : “Nous les généraux de la SPLM/A dans l’Opposition avons perdu confiance dans le leadership du Dr Riek Machar Teny, et à compter d’aujourd’hui, il cesse d’être le président et commandant en chef du mouvement”.
Le communiqué a indiqué que tout accord de paix signé antérieurement par M. Machar avec le gouvernement du Soudan du Sud a été déclaré nul et non avenu et ne sera donc pas respecté par la SPLM/A dirigée par les généraux.
Le communiqué de Gatdet n’a pas annoncé de successeur à Machar que ses détracteurs au sein du mouvement accusent d’avoir accepté de travailler avec Salva Kiir comme son vice-président dans le gouvernement d’unité nationale de transition.
Les adversaires de Machar au sein de la SPLM/A indiquent qu’ils s’opposent à tout accord de paix garantissant le maintien au pouvoir du président Kiir.
En attendant, Gatdet a exprimé sa disponibilité à rejoindre un gouvernement de transition dirigé par des militaires et constitué d’officiers issus des eux camps, mais sans M. Kiir.
Aucun mot n’a été prononcé par M. Machar, l’ancien vice-président de Salva Kiir qui a quitté le gouvernement il y a deux ans.
Il était accusé d’avoir orchestré une tentative de coup d’Etat en décembre 2013 qui avait par la suite dégénéré en guerre civile totale durant laquelle des dizaines de milliers de personnes ont été tuées et plus d’un million d’autres obligées de fuir vers d’autres régions ou de trouver refuge à l’extérieur du pays.
Pendant ce temps, des négociations entre des délégués du gouvernement et les rebelles se poursuivent à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne. APA
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