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Les islamistes liés à al-Qaïda présents au Mali restent une menace pour l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest, estime le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon dans un rapport publié dimanche.

 

En exprimant son inquiétude à propos des élections prévues dans ce pays fin juillet, le secrétaire général de l’ONU approuve le déploiement à partir du 1er juillet d’une force de maintien de la paix de l’ONU, même s’il souligne qu’elle est pauvrement équipée et mal entraînée.

 

La Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) est censée prendre en juillet le relais de la force panafricaine (Misma). Sa tâche sera de stabiliser le nord du Mali et d’encourager la transition politique à Bamako.

 

Les opérations menées par les troupes françaises et maliennes dans le nord du Mali ont « affaibli » les groupes islamistes armés qui y ont imposé la charia (loi islamique) pendant dix mois, estime M. Ban dans ce document.

 

« Ils ont perdu l’avantage tactique et une grande partie du sanctuaire auquel ils ont eu accès pendant des années dans le nord du Mali », ajoute-t-il.

 

Le secrétaire général de l’ONU exprime cependant son inquiétude à propos des attentats suicides et autres opérations de guérilla menés par les islamistes au Mali et dans des pays voisins comme au Niger fin mai.

 

Les groupes armés « conservent la capacité de faire peser une menace importante » et « ont toujours des réseaux de soutien et des structures de recrutement », déplore-t-il.

 

« Il est important de garder à l’esprit le danger représenté par des éléments armés qui se déplacent vers des pays voisins pour mener des attaques terroristes et participer à des activités criminelles », ajoute M. Ban. Agence

 

 

 

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