Route-guineenneLes routes et les voiries urbaines de la Guinée ont été fortement dégradées avant et aggravées pendant cette période de grandes pluies, rendant difficile la circulation des personnes et leurs biens, rapporte l’AGP.

 

La Route Nationale N°1, Conakry – Mamou, qui ouvre la porte de la capitale guinéenne aux quatre Régions naturelles du pays, se trouve aujourd’hui dans un état désastreux.

 

Le tronçon Coyah – Kindia, distant environ de 80 Km, est presque impraticable. On y trouve des endroits où le bitume a complètement disparu en donnant l’impression à une piste rurale jonchée de trous béants.

 

Les conséquences de cette situation sont multiples et portent un coup dur à l’économie du pays.

 

Pratiquer cette route est devenu un véritable calvaire pour les usagers confrontés, notamment aux pannes récurrentes des véhicules, aux accidents de la circulation et au braquage par les coupeurs de route qui profitent des points critiques pour mener leurs sales opérations.

 

En lieu et place des services en charge de l’entretien routier, des enfants mineurs essayent, avec des moyens dont ils disposent, de fermer les points critiques dans l’espoir de bénéficier de grâce des usagers de bonne volonté.

 

Certains de ces mineurs ‘’bénévoles’’ n’hésitent pas d’ériger des barrages pour exiger aux automobilistes, le prix de leur effort, communément appelé «Yé saré» de la langue sousou, (prix de l’eau).

 

Dans la capitale Conakry, l’état de l’Autoroute Fidel Castro  Ruz laisse à désirer.

 

De la commune de Matoto à Kaloum, centre administratif de la Guinée, des points critiques et des étendues d’eau se comptent par dizaine, provoquant régulièrement des embouteillages à plusieurs endroits, tels que les tronçons, Sangoya – Aéroport, Pont Kénien – Madina Sig et Tombo – Port Autonome de Conakry. AGP

 

AlloConakry