Islam KarimovIslam Karimov, qui dirige l’Ouzbékistan d’une main de fer depuis plus d’un quart de siècle, est décédé ce vendredi à 78 ans après avoir été victime d’une hémorragie cérébrale.

 

Le gouvernement avait annoncé le week-end dernier son hospitalisation. Malgré des rumeurs persistantes sur la fragilité supposée de son état de santé, Islam Karimov n’avait désigné aucun successeur pour son pays, deuxième exportateur mondial de coton et frontalier de l’Afghanistan.

 

Un temps favorite, sa fille aînée Goulnara est tombée brusquement en disgrâce après l’avoir comparé à… Staline, et est désormais assignée à résidence. Sans plan de succession, la disparition de Karimov risque donc d’ouvrir une lutte pour le pouvoir au sein de l’élite politique.

 

Le président russe Vladimir Poutine a qualifié de « perte immense » la mort du président ouzbek Islam Karimov, saluant la mémoire d’un « homme d’Etat de la plus grande autorité et un vrai leader ».

 

« Sa mort constitue une perte immense pour le peuple d’Ouzbékistan ainsi que pour la Communauté des Etats indépendants (regroupant des ex-républiques soviétiques, ndlr) et les pays partenaires de l’Organisation de coopération de Shanghai », a déclaré M. Poutine dans un télégramme de condoléances publié par le Kremlin. Islam Karimov « était un homme d’Etat de la plus grande autorité et un vrai leader pour son pays », a-t-il ajouté.

 

Le président Karimov sera enterré samedi dans sa ville natale de Samarcande, dans le sud-est du pays. Agence

 

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