Goodluck Jonathan a reconnu lors d’un entretien avec la BBC qu’au début des offensives du groupe Boko Haram, son gouvernement était dépassé par les événements.
Le président du Nigeria a admis avoir sous-estimé leur puissance.
Cependant, Goodluck Jonathan indique qu’il se sent confiant quant à la bataille engagée contre la secte.
«Au début de l’émergence de la secte Boko Haram, nous n’aurions jamais cru qu’ils pouvaient atteindre de telles capacités.
Nous avons sous-estimé leurs influences externes. » a-t-il confié.
Goodluck Jonathan ajoute que le manque d’expérience dans la guerre et l’absence d’armement ont joué un rôle dans cet échec.
«Depuis la guerre civile qui s’est achevée dans notre pays, nous n’avons plus eu à livrer de guerres et nous ne fabriquons pas d’armes.
Nous avons donc dû chercher de l’aide pour rééquiper notre armée et notre aviation. Les militants de Boko Haram sont de plus en plus faibles désormais.
Je suis très optimiste, il ne nous faudra pas plus d’un mois pour récupérer les territoires qu’ils occupent». BBC
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