Les Etats-Unis, la Russie et l’Iran ont constaté vendredi à Vienne leur désaccord sur l’avenir du dirigeant syrien Bachar al-Assad mais ont convenu malgré tout de continuer à travailler en vue d’une solution politique, a déclaré le chef de la diplomatie américaine John Kerry.
Les trois pays, acteurs clefs des efforts diplomatiques dans la crise syrienne, « se sont mis d’accord pour être en désaccord » sur le cas Assad, a déclaré M. Kerry lors d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion internationale inédite sur la Syrie.
John Kerry et son homologue russe Sergeï Lavrov ont par ailleurs estimé que la Syrie devait être préservée en tant qu’État unifié, insistant sur le fait que les institutions de l’État syrien devaient survivre à la guerre civile.
Pour la première fois, l’Iran principal allié du régime de Damas au proche orient, est associé aux pourparlers de paix. La guerre civile syrienne issue du printemps arabe dure depuis quatre ans et a fait plus de 250 000 morts, selon les organisations humanitaires. Avec Agence
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