Sa victoire vient couronner une campagne municipale hors du commun, marquée par le retrait du maire sortant, Eric Adams, et le rejet à deux reprises par les électeurs new-yorkais de la tentative de retour en politique d’Andrew Cuomo, quatre ans après sa démission du poste de gouverneur suite à des accusations d’inconduite sexuelle.
Mamdani sera le plus jeune maire de New York depuis plus d’un siècle, ainsi que le premier maire musulman et le premier maire d’origine sud-asiatique de la ville. Son identité a été au cœur des débats dans les derniers jours de la campagne, suite à une vague de propos que Mamdani a qualifiés d’islamophobes de la part de ses adversaires.
Charismatique et fin politicien, il a su séduire des groupes d’électeurs clés en utilisant à la fois Internet et les méthodes traditionnelles de politique de proximité employées par les élus américains. Sa campagne était basée sur des promesses audacieuses visant à rendre la plus grande ville des États-Unis abordable. Des promesses qui, selon des observateurs, seront difficiles à tenir dans une ville cosmopolitaine et capitaliste de classe mondiale, avec environ 8,48 millions d’habitants
Le triomphe de Mamdani ce mardi, ainsi que d’autres succès électoraux lors des élections de gouverneur dans les États indécis de Virginie et du New Jersey, donne aux démocrates l’espoir de reprendre le contrôle du Congrès l’année prochaine à l’occasion des élections de mi-mandat.
Par Ben Bangoura















