Le président russe Vladimir Poutine a proposé jeudi que les Etats du G20 discutent pendant un dîner de la Syrie, acceptant ainsi de mettre officiellement à l’agenda du sommet le thème qui dominait déjà de facto.
« Certains participants m’ont demandé de donner le temps et la possibilité de discuter d’autres sujets très urgents de politique internationale, en particulier la situation autour de la Syrie.
Je suggère de le faire pendant le dîner », a dit M. Poutine, fermement opposé à une intervention militaire en Syrie, au contraire des Etats-Unis et de la France, en ouvrant le sommet des plus grandes puissances mondiales, dont il est l’hôte, à Saint-Pétersbourg.
Par-ailleurs, le Hezbollah chiite libanais, principal allié du régime de Damas, a rejeté jeudi avec force les menaces de frappe militaire contre la Syrie, accusant ses auteurs, notamment les États-Unis de se livrer à « un terrorisme planifié ».
Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion de son bloc parlementaire, le Hezbollah, engagé militairement dans le conflit syrien aux côtés de l’armée syrienne, a averti que si l’Occident passe à l’action « cela menacerait la paix civile dans la région et dans le monde ». Avec Agence
AlloConakry