Le Conseil de sécurité de l’ONU a estimé mercredi que la crise en Centrafrique était une « grave menace » pour la région et s’est déclaré « prêt à envisager toutes les options possibles pour stabiliser » le pays.

La déclaration adoptée unanimement par les 15 pays membres ne précise pas ces options. Dans un récent rapport, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon recommandait des sanctions contre les responsables de la coalition Séléka coupables d’exactions.

Selon le représentant spécial de l’ONU en République centrafricaine (RCA) Babacar Gaye, ces menaces de sanctions « sont une forme de pression pour améliorer la situation des droits de l’homme » en RCA.

« Le conflit armé et la crise en RCA représentent une grave menace pour la stabilité de la RCA et de la région », ont estimé les 15 pays membres.

Ils se disent « très inquiets » de la détérioration de la sécurité — soulignant « l’absence d’Etat de droit » — et de la situation humanitaire.

Ils déplorent « de nombreuses violations des droits de l’homme, en particulier par des éléments de la Séléka » (meurtres, viols, enrôlement d’enfants soldats).

Le Conseil lance un « appel urgent » aux donateurs à mieux financer l’aide humanitaire.

Il affirme que les responsables d’exactions « doivent être tenus pour responsables aux niveaux national et international ». AFP