En visite de travail à Brazzaville, le président de la République du Congo, M. Joseph Kabila, a été reçu vendredi par son homolgue congolais, M Denis Sassou N’Guesso.
Les deux chefs d’Etat ont eu un entretien à baton rompu sur les questions de paix et de sécurité dans la région des Grands Lacs et particulièrement à l’Est de la RDC, région en proie à des violences armées.
Lors d’une conférence de presse commune vendredi, les deux chefs d’Etat ont réitéré leurs engagements d’oeuvrer résolument pour le retour de la paix en RDC.
« J’ai édifié le président Sassou sur ce qui se passe en RDC tant sur le plan militaire que sur le plan politique. Et nous avons décidé de continuer à travailler ensemble pour un réglement de la question que ce soit à l’est ou la situattion politique générale de la RDC », a déclaré M. Kabila au cours d’un point de presse.
Le président Kabila a dit que toutes les options sont sur la table de négociations pour ramener la paix dans l’est du pays, principalement le Nord-Kivu.
Sur le plan diplomatique, « on est en concertation avec tous nos partenaires », a souligné M. Kabila pour lequel le Congo n’est pas seulement un partenaire, mais « un voisin, un pays ami », a-t-il rappélé.
Même son de cloche pour le président Denis Sassou Nguesso qui, pour sa part , a déclaré:
« Nous serons toujours disponibles, comme nous l’avons toujours été pour l’Afrique, pas seulement pour la sous-région d’Afrique centrale, mais pour l’Afrique sur d’autres dossiers », à oeuvrer pour une solution définitive à la crise en RDC
La situation à l’Est de la RDC, notamment au Nord Kivu a été au cœur des discussions des chefs d’Etat du Congo, de la RDC, de l’Ouganda et du Rwanda qui se sont réunis en sommet quadri partite en mars dernier à Oyo, à plus de 400km au nord de Brazzaville.
Au cours de ce sommet, les présidents Sassou N’Guesso, Joseph Kabila, Yoweri Museveni (Ouganda) et Paul Kagamé (Rwanda) s’étaient engagés à favoriser l’application de l’accord-cadre sur la paix, la stabilité et la coopération en RDC et dans la région des Grands Lacs, signé le 24 février dernier à Addis-Abeba (Ethiopie) sous l’égide de l’ONU.
L’accord-cadre d’Addis-Abeba recommande aux pays de la région, entre autres, de ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures des Etats voisins ; de ne pas héberger, ni fournir une protection de quelque nature que ce soit aux personnes accusées de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, d’actes de génocide ou de crimes d’agression ou aux personnes sous le régime de sanctions des Nations Unies. AlloConakry avec agence