Quelques anciens membres du Conseil national de la transition ( CNT ), au nombre de 3, se sont présentés devant les médias ce mardi 9 juin pour défendre la nouvelle constitution et la nouvelle institution législative contestées du 22 mars dernier.
Dans une déclaration lue par Aboubacar Dansoko, qui se réclame réclame d’être ancien secrétaire exécutif du CNT, le collectif a «pris acte de nouvelle constitution et une nouvelle institution législative».
Ces 3 personnes qui se réclament du collectif des membres du CNT demandent à tous de s’abstenir de toutes contestations.
«Le collectif demande, avec insistance aux acteurs sociaux et au FNDC de s’abstenir de se servir de ce prétexte pour entraîner des mouvements de foules, au risque d’élargir la base de la contamination au covid19», insiste Aboubacar Dansoko, ancien membre du CNT.
Dans ce que Dansoko et les deux femmes qui l’accompagnent appellent une démarche hautement citoyenne «le collectif pourra user de son droit , pour porter plainte non seulement au niveau des juridictions nationales et supra nationales contre toute personne ou organisation qui s’évertuerait à mettre en danger la vie et la santé des citoyens guinéens pour quelques prétextes que ce soit».
Cette déclaration a été réjétée par le doyen Souleymane Diallo, également ancien membre du CNT. Pour lui, la déclaration de M. Dansoko n’a pas été consensuelle et ne représente pas le point de vue de la majorité des anciens membre du CNT.
«Les membres du collectif n’ont jamais adhéré à ce que M. Aboubacar Dansoko dit », indique le doyen . «On n’y adhère pas et on n’y adhérera pas», insiste -t-il.
A en croire le doyen Souleymane Diallo, cette déclaration est strictement une manipulation .
«Ces deux femmes là ont été manipulées par Dansoko. Il n’est même pas secrétaire exécutif, c’est aujourd’hui qu’il est devenu secrétaire exécutif» , précise le doyen.
Pour terminer, Souleymane Diallo a dit que Boubacar Dansoko était hier dans son bureau mais il n’avait jamais parlé d’une conférence de presse qu’il devait animer ce mardi.
«C’est un faux politicien que vous avez ici, ça ne marchera plus, il ne va plus mentir à notre nom, il était candidat au parti UPR»,a t-il conclu. Mamadou Said Diallo
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