A l’exception peut être de Faya Millimono, le seul dirigeant d’opposition critique du pouvoir encore évoluant en Guinée, tous les autres candidats retenus sont des opportunistes. Ce sont essentiellement des chefs obscurs issus des mouvements de soutien et des petits partis politiques créés et financés par la junte pour tenter de tromper l’opinion publique nationale et internationale comme quoi le scrutin a été ouvert.
Pour Lansana Kouyaté et Ousmane Kaba, qui ont été disqualifiés, il s’agissait d’une candidature symbolique mais bien calculée. Sachant que le scrutin de décembre pourrait bien être la dernière de leur carrière politique, ils veulent se positionner afin de bénéficier des postes dans un probable futur gouvernement d’union nationale que Mamady Doumbouya serait conseillé.de mettre en place pour apaiser un certain groupe.
Sinon, tout politicien du monde épris d’honneur, de respect et de dignité serait géné de participer à de tel processus électoral concocté à huis clos et dont le dénouement est déjà connu, à moins d’être victime d’illusion, prendre pour réel ce qui n’est pas
Les candidats en lice n’ont virtuellement aucune chance, nulle part dans le pays de gagner quoi que ce soit devant un mégalomane sanguinaire en la personne de Mamady Doumbouya, le chef de la junte de Conakry -assoiffé de pouvoir et qui a trahi son serment devant le peuple de Guinée.
Le processus n’a aucune crédibilité. Les urnes sont déjà à 100% bourées alors que la date du 28 décembre marquera la consécration de la dictature en Guinée. Alsény Ben Bangoura
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