L’Organisation Guinéenne de la Citoyenneté (OGC) a animé ce lundi une conférence à la Maison de la Presse de Coléah sur les accidents de la circulation. L’objectif est d’alerter les autorités compétentes et la presse sur cette problématique à Conakry.
Dans un rapport présenté à cette occasion, l’ONG a donné les statistiques collectées auprès des CHU (Centre Hospitalo-Universitaire) de Donka et Ignace Deen, de 2 centres de santé communautaires et 3 commissariats de la capitale.
Alsény Oumar Diallo, président de l’ONG, a affirmé que le document présente des insuffisances dues à un manque de collaboration des autorités compétentes ou à l’absence totale de données lors de l’enquête.
Selon le rapport, de janvier 2017 à juillet 2018, il y’a eu 4 644 cas d’accidents dont 312 cas mortels. Le secteur des taxis moto est frappé par 1 892 cas.
Au CHU de Donka, le rapport révèle entre janvier et juin 2018, 707 cas d’accidents de moto dont 25 cas de décès.
Le Commissariat central de police de Ratoma a enregistré 12 cas d’accidents dont 1 cas mortel pour le seul mois de juillet 2018. Dans le document, on note une hausse du nombre d’accidents cette année par rapport à 2017. Au centre de santé communal de Ratoma, 1021 cas d’accidents ont été enregistrés de février à juin 2018 contre 718 cas pour la même période de l’année dernière.
Salim Keita, chargé des programmes et projets de l’organisation, a invité tous les acteurs des transports publics en Guinée au respect du code de conduite, à l’observation des mesures de sécurité routière et à la réglementation du secteur des taxis motos pour pallier ce problème.
Les perspectives de l’ONG sont la sensibilisation et la formation de certains acteurs tels que des agents de la police routière et des conducteurs de taxis moto sur la prévention des accidents de la circulation. Pour rappel, les députés ont voté en juin dernier une loi pour le renforcement de la sécurité routière en Guinée. Boubacar Bantignel Barry
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