Laurent-gbagbo1L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, premier ex-chef d’État à comparaître devant la Cour pénale internationale (CPI), a plaidé non coupable des accusations de crimes contre l’humanité, jeudi matin, à l’ouverture de son procès.

 

Il comparaît aux côtés de son ministre de la Jeunesse, Charles Blé Goudé, poursuivi comme lui pour les violences qui ont suivi l’élection présidentielle de 2010.

 

Arrêté en avril 2011 et transféré sept mois plus tard à La Haye, Laurent Gbagbo reste très influent en Côte d’Ivoire, tout comme son parti, le Front populaire ivoirien (FPI).

 

Plusieurs centaines de ses partisans s’étaient rassemblés jeudi matin devant le siège de la CPI, affirmant que l’ancien président paye aujourd’hui le prix son opposition à la France.

 

A l’ouverture du procès, la procureure de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda,  a affirmé avoir obtenu « un grand nombre de preuves » démontrant la culpabilité de l’ex-président ivoirien et son coaccusé dans les violences ayant déchiré son pays en 2010-2011. Avec Agence

 

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