En région Amhara, frontalière du Tigré, des combats sont en cours dans les villes de Kombolcha et de Dessié, située à 400 km d’Addis-Abeba.

Les rebelles tigréens ont revendiqué, dimanche 31 octobre, avoir pris Kombolcha, une ville stratégique du nord de l’Ethiopie, des affirmations démenties par le gouvernement, selon lequel de «violents combats» étaient toujours en cours contre les forces fédérales.

Cette victoire, si elle se confirmait, constituerait une nouvelle étape importante pour les rebelles en guerre contre le gouvernement depuis un an. Le Front populaire de libération du Tigré (TPLF), qui a dominé la politique nationale trois décennies durant jusqu’en 2018, avait déjà réussi à reprendre la plus grande partie de la région tigréenne aux forces fédérales en juin, avant de poursuivre son expansion aux régions voisines.

Le porte-parole du gouvernement éthiopien, Legesse Tulu, a toutefois déclaré dimanche en fin de journée qu’«il y a actuellement de violents combats sur les fronts de Dessié et de Kombolcha».

La majeure partie du nord de l’Ethiopie est interdite aux journalistes, rendant pratiquement impossible une vérification indépendante des informations transmises par les deux acteurs du conflit. AFP

 

AlloAfricaNews