L’ancien président américain s’était pourvu en justice pour bloquer la divulgation des documents de la Maison Blanche qui pourrait éclairer sur son rôle dans l’attaque de ses partisans sur le Capitole en janvier.
Le barrage que tente de construire Donald Trump pour freiner la progression de l’enquête parlementaire sur l’assaut contre le Capitole du 6 janvier par ses partisans pourrait bien être en train de céder. Un tribunal américain a autorisé, mardi 9 novembre, la transmission au Congrès de documents liés à cette attaque historique.
«La cour soutient que l’intérêt du public exige de répondre favorablement aux vœux conjoints des branches législative et exécutive d’étudier les événements qui ont mené au 6 janvier», a écrit la juge fédérale Tanya Chutkan dans sa décision, diffusée par plusieurs médias américains.
Donald Trump souhaitait notamment empêcher la diffusion à la commission d’enquête de la Chambre des représentants, contrôlée par les démocrates, de centaines de documents incluant les listes de personnes lui ayant rendu visite ou l’ayant appelé le jour de l’attaque du Capitole. L’ancien président avait notamment invoqué le droit de l’exécutif à garder certaines informations secrètes.
«Les présidents ne sont pas des rois et le plaignant n’est pas président», a cependant asséné la juge Chutkan dans le document judiciaire. Les avocats de Donald Trump ont déjà fait part de leur souhait de faire appel de cette décision, a rapporté le Washington Post.AFP
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