Le 46e président américain est notamment revenu sur la lutte contre la pandémie de Covid-19 mais aussi sur son massif plan d’investissement de 2.000 milliards de dollars qu’il entend financer en augmentant les impôts pour les Américains les plus aisés.

Le président américain Joe Biden a dressé mercredi face au Congrès le tableau d’une Amérique de nouveau debout après une série de redoutables crises, et affiché sa volonté réformatrice, appelant les plus riches à « payer leur juste part ».

A la veille du cap symbolique de ses 100 jours de présidence, le locataire de la Maison Blanche a décliné son « Projet pour les familles américaines », d’un montant total de près de 2.000 milliards de dollars, qu’il entend financer par des hausses d’impôts.

Il a décrit un « pays en crise » à son arrivée au pouvoir: crise sanitaire et économique mais aussi l’assaut contre le Capitole du 6 janvier par des partisans de Donald Trump, « la pire attaque contre notre démocratie depuis la guerre de Sécession ». Mais il a aussi souligné le chemin parcouru.

« Après 100 jours, je peux le dire au pays: l’Amérique va de nouveau de l’avant », a-t-il lancé

Pour la première fois dans l’Histoire, deux femmes avaient pris place derrière le président, dans le champ des caméras: Nancy Pelosi, présidente démocrate de la Chambre, et Kamala Harris, devenue en janvier la première femme à accéder à la vice-présidence. « Il était temps! », a lancé le président américain, sous des applaudissements nourris, juste avant d’entamer son discours. AFP

 

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