L’état de dégradation très inquiétant des axes routiers des cinq (05) communes de Conakry s’empire surtout en cette période de grandes averses qui s’abattent régulièrement sur cette ville, la capitale guinéenne, a-t-on constaté.
Désemparés, les usagers pointent un doigt accusateur sur les autorités du Ministère des Travaux Publics (MTP), précisément celles de la Direction Nationale de Fonds d’Entretien Routier (DN/FER), sensées s’occuper de la réparation des routes à travers le pays.
«Certaines rues de l’intérieur du pays sont mieux que celles de la capitale, Conakry. Ici, les routes sont abandonnées à elles mêmes, c’est pourquoi, à chaque saison des pluies, les travaux mal réalisés cèdent et les trous béants réapparaissent au vu et au su de tous», a déploré un conducteur de taxi sur tronçon, Sonfonia-Kagbélén.
Interrogés, le directeur central adjoint de la Sécurité Routière, commissaire Katoumba Diallo a dégagé la responsabilité de la Police routière dans le phénomène de bouchon sur l’ensemble du réseau routier de la capitale.
Selon lui, «par humanisme, certains policiers participent aux activités de bouchages de nids de poule et autres trous ouverts par les pluies torrentielles qui tombent sur Conakry.
Si rien n’est fait pour la voirie de Conakry, qualifiée d’ailleurs de «champs de patates» par des habitants, les pluies diluviennes risquent de bloquer, un jour, les travailleurs de regagner ou de quitter Kaloum, siège de tous les départements ministériels, et de la majeure partie des structures privés. Des usagers qui vivent au minimum 04 heures d’embouteillage par jour (aller et retour). AGP
AlloConakry