etudiants kenyansEnviron 200 étudiants kényans ont dénoncé mardi à Nairobi l’incapacité du gouvernement à protéger la population, au troisième jour du deuil national décrété après le massacre du 2 avril à l’université de Garissa, dans l’est du pays.

 

Une veillée était prévue en début de soirée en hommage aux 148 morts – 142 étudiants et six membres des forces de sécurité – de l’attaque, revendiquée par les islamistes somaliens shebab.

 

Les étudiants, certains en costume noir de deuil, ont marché jusqu’à des bureaux de la présidence kényane dans le centre-ville, tambourinant au passage sur des véhicules et criant aux automobilistes « Vous n’êtes pas en sécurité! ».

 

Avant que le cortège commence à se disperser en début d’après-midi, un petit groupe a pu entrer déposer une pétition réclamant notamment l’amélioration des équipements des forces de sécurité et la création de centres de veille, avec des policiers en alerte 24H/24H.

 

Par ailleurs, la police kényane a arrêté un sixième suspect dans le massacre perpétré le 2 avril par un commando islamiste à l’université de Garissa (est) et interroge désormais cinq Kényans et un Tanzanien, selon un document produit mardi par la police devant un tribunal de Nairobi.

 

A la demande de la police, ce tribunal a prolongé de 30 jours la garde à vue des cinq suspects kényans – amenés mardi devant la Cour – et du tanzanien, toujours interrogé à Garissa, selon la police. Le juge Benson Nzakyo a néanmoins exigé que ce dernier comparaisse sous 48 heures.

 

Jusqu’ici, les autorités kényanes n’avaient fait état que de l’arrestation de cinq suspects et n’avaient dévoilé les nationalités que de deux d’entre eux, un Kényan et un Tanzanien. Agence

 

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