Les migrants secourus par les gardes-frontières libyens erraient dans une zone inhabitée, près d’Al-Assah, à environ 150 km au sud-ouest de Tripoli et une quinzaine de kilomètres à l’intérieur du territoire libyen. «Le nombre de migrants ne cesse d’augmenter chaque jour. Là, nous avons secouru entre 50 et 70 migrants. Nous leur offrons des soins médicaux, des premiers secours, considérant le trajet qu’ils ont fait dans le désert», a déclaré à l’AFP le lieutenant Mohamad Abou Snenah, membre d’une brigade qui effectue des patrouilles frontalières.
L’AFP a pu rencontrer un groupe de femmes et d’enfants, dont des bébés, accueillis dans un centre où on les voit allongés sur des matelas ou manger des yaourts. «Ils nous ont raconté comment ils ont été maltraités par les autorités tunisiennes et ont dit avoir été frappés et torturés», a poursuivi l’officier, précisant que sa brigade est «chargée de sécuriser ce tronçon de la frontière». AFP
AlloAfricaNews