Depuis le début de ce cycle de violences, au moins 126 Palestiniens sont morts et près de 950 ont été blessés à Gaza, selon les autorités palestiniennes. En Israël, 9 personnes sont mortes suite à des tirs de roquettes.
Six jours après le début des affrontements entre Israël et le mouvement islamiste du Hamas, l’armée israélienne a déclaré, très tôt samedi 15 mai, qu’elle avait procédé à de nouveaux bombardements sur Gaza. Des frappes ont visé un «bureau d’opération» du Hamas près du centre de la ville de Gaza, avec des bombardements supplémentaires nocturnes visant ce que l’armée a appelé des « sites de lancement souterrains» de roquettes, ont affirmé les forces militaires israéliennes.
L’armée a également frappé «un site de renseignement militaire», a-t-elle aussi déclaré sur Twitter, ainsi que des «sites de lancement de fusées sol-surface» et «deux escouades terroristes». Des secouristes palestiniens ont annoncé samedi à l’AFP qu’un des bombardements de la nuit avait tué huit femmes et deux enfants, membres de la même famille, dans l’ouest de la bande de Gaza.
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a déclaré, vendredi, que les raids sur la bande de Gaza n’allaient pas prendre fin prochainement.
«J’ai dit que nous infligerions de sérieux revers au Hamas et à d’autres groupes terroristes (…). Ils payent et continueront de payer chèrement. Ce n’est pas encore fini», a déclaré M. Nétanyahou après une réunion au ministère de la défense, d’après un communiqué. AFP
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