« Le 11 novembre 1918, à 11 heures du matin, il y a 100 ans, jour pour jour, heure pour heure, à Paris comme dans toute la France, les clairons ont retenti et les cloches ont sonné. C’était l’Armistice. »
Ainsi a débuté le discours d’Emmanuel Macron, ce samedi au pied de l’Arc de Triomphe, en commémoration de l’armistice qui a mis fin à la première guerre mondiale.
Après avoir passé les troupes en revue, avec le premier ministre Édouard Philippe, la ministre de la Défense Florence Parly et le chef d’état-major des Armées François Lecointre, Emmanuel Macron a prononcé un discours devant les représentants de plus de 70 pays, dont Donald Trump, Vladimir Poutine et bien évidemment Angela Merkel.
« Durant ces 4 années, l’Europe manqua de se suicider. 10 millions de morts, 6 millions de blessés », a déclaré Emmanuel Macron, sous la pluie. 1918, dit-il, ne fut pas la fin des souffrances. Après l’armistice, « beaucoup de ceux qui sont rentrés avaient perdu leur jeunesse, leurs idéaux, leur joie de vivre. Le monde découvrit l’ampleur de blessures que l’ardeur combats avait occultée. Aux larmes des mourants succédèrent les larmes des survivants ».
Il a célébré le patriotisme des combattants, avant de mettre en garde : « Le patriotisme est l’exact contraire du nationalisme ». « Faisons le serment des nations de placer la paix plus haut que tout », a-t-il lancé. « La leçon de la Grande Guerre ne peut être celle de la rancoeur d’un peuple contre les autres. (…) Additionnons nos espoirs au lieu d’opposer nos peurs. »
« Vive la paix. Vive l’amitié entre les peuples. Vive la France », a conclu le président.
Il a ensuite ravivé la flamme du soldat inconnu et déposé une gerbe de fleurs. AFP
AlloAfricaNews