Le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, a appelé, lundi à Lomé, la classe politique togolaise à faire preuve de ‘’compréhension mutuelle’’ dans ses négociations en vue de venir à bout de la crise qui mine son pays depuis plusieurs mois.
Faisant preuve d’une grande neutralité, le président ghanéen qui donnait le coup d’envoi des travaux du dialogue politique au Togo, a assuré qu’il n’avait aucun parti pris dans son rôle de médiateur.
Partant de là, il a affirmé que son souci était de faire en sorte «que les préoccupations et aspirations du peuple togolais soient prises en compte» dans les discussions.
Selon le règlement intérieur adopté dimanche par le comité préparatoire, le dialogue devra porter sur, entre autres sujets le rétablissement de la constitution de 1992 et son implication, l’organisation d’un référendum portant sa révision, la transition et la participation du gouvernement au dialogue.
En dehors du président ghanéen, entouré de son ministre de la sécurité, Albert Kan-Dapaah, et de son ambassadeur au Togo, Daniel Osseï, l’ouverture des travaux du dialogue politique a été rehaussée par la présence du Premier ministre togolais, Komi Klassou, de plusieurs ministres et du président de l’Assemblée nationale, Dama Dramani.
Du côté de l’opposition, presque tous les leaders de partis ont répondu présents à cette cérémonie d’ouverture, sauf Tikpi Salifou Atchadam, le leader du PNP dont la manifestation avait plongé le Togo dans des violences ayant occasionné 15 décès, environ 200 blessés et plusieurs arrestations, entre août et novembre 2017. APA
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