La justice militaire n’exclut pas de lancer des poursuites contre l’ancien président du Burkina Faso Blaise Compaoré dans l’affaire de l’assassinat de l’ex-président Thomas Sankara auquel il a succédé en 1987 à l’issue d’un putsch.
« En l’état actuel, l’ancien président Blaise Compaoré n’est pas l’objet de poursuites (dans le dossier Sankara) (…) il n’est pas exclu que cela puisse arriver », a affirmé vendredi le directeur de la justice militaire le colonel Sita Sangaré.
Par ailleurs, le général Gilbert Diendéré, considéré comme le cerveau du coup d’Etat raté du 17 septembre au Burkina Faso, a été inculpé notamment de « crime contre l’humanité », a annoncé vendredi à Ouagadougou le directeur de la justice militaire le colonel Sita Sangaré.
« Le général Diendéré est notamment poursuivi pour crime contre l’humanité », a affirmé lors d’une conférence de presse le colonel Sangaré, également commissaire du gouvernement du Tribunal militaire, précisant que le général « fait l’objet de 11 chefs d’inculpation ». Agence
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