Au terme de plusieurs jours de travail à l’ONU, le chef de l’Etat guinéen, Pr. Alpha Condé, s’est envolé de New York vendredi soir pour un nouveau périple comprenant plusieurs destinations à l’étranger via Conakry, a t-on constaté sur place dans la capitale économique américaine.
Il a quitté sa résidence de UN Plaza Hotel aux environs de 19 heures locales pour Kennedy International Airport où l’attendait un avion privé,
De source proche de son entourage immédiat, le président guinéen visitera, au cours des prochains jours, trois autres pays.
La prochaine étape de son nouveau périple commencera à Luanda, la capitale angolaise où il prendra part le 26 septembre à la cérémonie d’investiture du nouveau président de ce pays João Manuel Gonçalves Lourenço.
Puis il devait se rendre à Kigali pour des entretiens avec son homologue rwandais Paul Kagame, mais cette information n’a pu être vérifiée par AlloConbakry. Il est toutefois confirmê que le prêsident Condê se rendra mercredi en Russie pour une visite officielle de plusieurs jours. Il sera accompgané notamment de son ministre d’Etat en charge des investissements public et privé, Dr. Kassory Fofana.
Alors qu’il quittait les Etats-Unis, le président Condé a été accablé de critiques et de quolibets pour avoir évité de rencontrer les guinéens pour apporter un soutien, du moins moral, à ceux notamment visés par l’expulsion, après plusieurs années de séjour dans ce pays.
‘Je suis guinéenne et mariée à un guinéen qui a été expulsé pour entrée illégale. Donc on cherchait à rencontrer le président pour lui expliquer notre situation », a confié à AlloConakry une femme d’une cinquantaine d’années, devant l’hôtel du président. Elle a préféré garder l’anonymat à cause de la sensibilité du sujet, mais se dit déçue le fait que le président n’a accordé aucune considération à leur situation.
Selon le ministère de l’intérieur (Homeland Security), ils sont plus de 2000 guinéens en situation irrégulière aux Etats-Unis. Et depuis le début des opérations d’expulsion massive des clandestins et criminels déclenchées par l’administration Trump, 76 d’entre eux ont été expulsés et d’autres son en attente.
Contrairement à certains pays européens, les Etats-Unis ne prévoient aucune mesure d’accompagnement pour les clandestins expulsés du pays. Alsény Ben Bangoura
AlloConakry
