L’ex-chef de l’armée égyptienne Abdel Fattah al-Sissi remporte la présidentielle avec 96% des voix selon des résultats provisoires. Une élection qui consacre le pouvoir de l’armée onze mois après la destitution du seul président non issu de ses rangs, l’islamiste Mohamed Morsi.
Cette victoire est sans surprise dans un pays où toute voix dissidente est réprimée et les opposants décimés, emprisonnés ou devant la justice.
Les pro-Morsi ont été les premières victimes de l’implacable répression des autorités installées par Sissi qui a fait plus de 1.400 morts et quelque 15.000 arrestations. Les mouvements de la jeunesse progressiste sont désormais dans le viseur des forces de l’ordre et de la justice, qui a interdit leur principal mouvement.
Encore plus autoritaire que Moubarak
Trois ans après la révolte qui renversa Hosni Moubarak, les militants des droits de l’Homme accusent les autorités d’assurer depuis juillet 2013 un pouvoir encore plus autoritaire que celui de l’ex-chef d’Etat. Avec Agence
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