Le Gabon est sous cloche depuis plus de 48 heures. Impossible de  impossible de communiquer avec le pays depuis samedi, et ce dans le cadre de l’élection présidentielle, qui se déroule en même temps que les élections législatives et locales. Aucune information ne filtre, Internet a été coupé et un couvre-feu a été décrété entre 19 heures et 6 heures du matin, rapporte les médias. Le gouvernement d’Ali Bongo dit craindre des violences de la part de l’opposition.

«Le Gouvernement comprend que ces mesures puissent susciter des désagréments, mais elles sont prises dans l’intérêt supérieur de notre nation», a expliqué officiellement le porte-parole du gouvernement gabonais Rodrigue Mboumba Bissawou.

Le Gouvernement demande aussi à la population de faire «preuve de responsabilité citoyenne afin qu’un retour à la normale puisse s’opérer dans les meilleurs délais». «La stabilité, la paix et l’unité de notre pays sont les priorités absolues et nous devons tout faire pour les protéger», a ajouté Rodrigue Mboumba Bissawou à la télévision.

Dans le pays, Ali Bongo est au pouvoir depuis 14 ans et brigue son troisième mandat face à une opposition qui conteste le déroulement du scrutin et dénonce des fraudes.

Le dirigeant gabonais utilise un bâton pour marcher depuis son accident vasculaire cérébral (AVC) survenu en octobre 2018. Avec AFP

 

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