Deux tremblements de terre, un premier d’une magnitude 7.8 au sud-est de la Turquie et en Syrie voisine, puis un deuxième de 7.5 dans la même zone, ont provoqué la mort de plus de 2.300 personnes lundi 6 février. Les séismes, un premier de magnitude 7,8, puis une réplique de magnitude 7,5, dans la nuit de dimanche à lundi au sud-est de la Turquie et en Syrie voisine ont fait plus de 2.300 morts dans les deux pays et de très importants dégâts. Selon les derniers bilans, au moins 912 personnes ont déjà perdu la vie en Turquie dans sept différentes provinces, d’après l’agence gouvernementale de gestion des catastrophes (Afad).
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan a indiqué que 2.828 immeubles s’étaient effondrés laissant présager un bilan encore plus lourd. Selon l’agence de presse officielle Sana, au moins 783 personnes sont mortes en Syrie. 403 personnes ont été tuées et 1.284 autres blessées dans les provinces d’Alep, Lattaquié, Hama et Tartous (zones gouvernementales). Les Casques blancs, des secouristes qui se trouvent en zones rebelles, ont fait eux état de 380 morts et plus de 1.000 blessés, ajoutant que ce bilan était provisoire.
Dans un communiqué, le pape s’est dit « profondément attristé ». Malgré les tensions entre les deux pays, la Grèce est a promis « de mettre à disposition toutes ses forces » pour aider la Turquie. Selon l’institut sismologique américain USGS, le tremblement de terre a eu lieu à 04h17 locales (01h17 GMT), à une profondeur d’environ 17,9 kilomètres. L’épicentre se situe dans le district de Pazarcik, dans la province de Kahramanmaras (sud-est), à 60 km environ à vol d’oiseau de la frontière syrienne. Une nouvelle secousse a été ressentie en fin de matinée, de magnitude 7,5. Le séisme s’est produit à 10h24 GMT, à 4 km au sud-est de la ville turque d’Ekinozu, a précisé l’institut sismologique américain USGS. AFP
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