Des appels à manifester avaient été lancés par l’opposition contre les généraux qui ont pris le pouvoir, le 20 avril, après la mort du président Idriss Déby.

Au moins cinq personnes sont mortes au Tchad, mardi 27 avril, lors de manifestations contre la junte militaire qui a pris le pouvoir après la mort du président Idriss Déby Itno il y a une semaine.

«On dénombre au total quatre morts à N’Djamena », dont une femme « tuée par les manifestants», a fait savoir Youssouf Tom, procureur de la capitale. Plus tôt dans la journée, son homologue à Moundou, la deuxième ville du Tchad, à quelque 400 km au sud de N’Djamena, avait aussi confirmé la mort d’un manifestant de 21 ans sur place.

«Un élève a jeté une pierre dans une voiture de la police et la police a tiré avec une balle réelle et l’élève est mort sur le coup», a précisé Ahmat Malloum.
Une ONG locale, la Convention tchadienne de défense des droits de l’homme (CTDDH), avance elle le bilan de neuf morts (sept dans la capitale, N’Djamena, et deux à Moundou, la deuxième ville du pays).

Appels à manifester

Des appels à manifester ont été lancés par plusieurs partis politiques de l’opposition et des organisations de la société civile contre le Conseil militaire de transition (CMT) dirigé par le général Mahamat Idriss Déby, fils du défunt président, et 14 autres généraux. Agence

 

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