Dans une tentative de renverser par la force l’élection présidentielle américaine, de saper la démocratie du pays et d’empêcher le démocrate Joe Biden d’acceder à la Maison Blanche, des manifestants violents fidèles au président Donald Trump ont pris d’assaut ce mercredi le Capitole, -siège du Congrès américain, et ont forcé les législateurs à se cacher.

Quatre personnes dont une femme ont été tuées. La Garde nationale et la police d’État et fédérale ont été appelées au renfort, et de rares couvre-feux en soirée ont été déclarés à Washington et dans les banlieues voisines de Virginie.

Les manifestants ont été poussés pendant des semaines par Donald Trump, qui, depuis l’élection présidentielle de novembre, avait lancé un barrage de fausses attaques contre l’intégrité des résultats.

Tout en rassemblant ses partisans devant la Maison Blanche mercredi matin, il les a exhortés à marcher vers le Capitole. Mais plus tard – quelques heures après avoir combattu la police et pénétré dans le bâtiment – il leur a dit dans une vidéo que bien qu’ils soient «des gens très spéciaux» et qu’il soutienne leur cause, ils devraient «rentrer chez eux en paix».

Depuis l’établissement de la démocratie américaine il ya plus de 200 ans, jamais un tel chaos n’a été enrégistré pendant la période de transition. Et donne l’image d’une république bananière. AlloAfricaNews