Evoquant le continent africain où règnent « violences, calamités naturelles ou urgences sanitaires », François a exprimé son réconfort « à tous ceux qui sont persécutés à cause de leur foi religieuse, spécialement les missionnaires et les fidèles kidnappés ».
Il a dénoncé les agissements « des groupes extrémistes sur le continent africain, surtout au Burkina Faso, au Mali, au Niger et au Nigeria ».
– « Les murs d’indifférence »-
Dimanche, dans un message de Noël commun diffusé par le Vatican, le pape François et l’archevêque de Canterbury, Justin Welby, ont en outre encouragé la reprise des difficiles pourparlers de paix sud-soudanais, au lendemain de l’annonce de leur ajournement à début janvier.
Le 13 novembre dernier, les deux leaders religieux avaient annoncé qu’ils se rendraient ensemble au Soudan du Sud si un gouvernement d’union nationale permettait de garantir la paix d’ici la mi-février 2020. Dans leur message de Noël, il n’évoquent toutefois plus de date butoir.
Le pape, qui a fait du soutien des migrants l’une des priorités de son pontificat, n’a pas manqué de critiquer dans son message « Urbi et Orbi » « les murs d’indifférence » qui se dressent sur leur chemin.
« Dans l’espérance d’une vie sûre », ils finissent par subir « des abus innommables, l’esclavage de toutes sortes et des tortures dans des camps de détention inhumains », a-t-il martelé.
Lors de son homélie de Noël mardi soir dans une Basilique Saint-Pierre comble, l’Argentin avait prôné l’amour « inconditionnel » et « gratis », face à la logique marchande qui prévaut selon lui partout. AFP
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