Le représentant de Damas aux négociations sur la Syrieà Génève a exige samedi de l’opposition qu’elle condamne l’attentat meurtrier contre les services de renseignement syriens à Homs, et jugé que la priorité à Genève était de parler de « terrorisme », laissant mal augurer de l’avenir des discussions.
« Aujourd’hui, nous attendons de l’opposition qu’elle condamne le terrorisme », a martelé le chef de la délégation du régime, Bachar al-Jaafari, lors d’une conférence de presse au palais des Nations, ajoutant que Damas considérerait comme « complice » toute partie refusant de condamner l’attentat.
Il s’exprimait après avoir rencontré l’émissaire de l’ONU Staffan de Mistura, à qui il a également réclamé de « faire une déclaration pour condamner les attaques de Homs ».
Samedi matin, les services de renseignement syriens à Homs (centre) ont été la cible de plusieurs kamikazes du groupe Fateh al-Cham, l’ex branche syrienne d’Al-Qaïda. Cette attaque contre un pilier du régime, sans précédent depuis 2012, a fait entre 30 et 42 morts selon les sources, parmi lesquels le chef du renseignement militaire de Homs, Hassan Daaboul, un proche du président Bachar al-Assad. Agence
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