Nette victoire du président Barak Obama dans le dernier débat de la campagne présidentielle américaine, qui a porté essentiellement sur la politique étrangère.
Le chef de l’exécutif a été très agressif dans ses attaques contre le challenger républicain Mitt Romney lundi soir en Floride. Il a accusé son adversaire d’être un chameleon qui n’hésite pas à changer de camp dans les grands dossiers de politique étrangère selon les impératifs du moment.
Et il a cité à titre d’exemples les voltes-faces du candidat républicain concernant le plan de retrait américain en Afghanistan et la campagne visant à empêcher l’Iran d’obtenir une arme nucléaire.
Reponse de Mitt Romney, qui a reconnu soutenir en gros la politique de l’administration Obama dans les 2 dossiers en question: le président a un déficit de leadership dans ses relations avec l’étranger.
Le candidat républicain se dit prêt à souligner avec plus d’emphase la politique de Washington dans les relations avec le monde musulman, la Chine et la Russie notamment, tout en maintenant ses grandes lignes.
Selon la plupart des observateurs, Mitt Romney avait pour objectif primordial dans le débat de changer son profil politique, de démontrer qu’il est un homme de paix, trés pondéré et différent de George W. Bush, le leader républicain qui a précédé Barak Obama à la Maison Blanche.
Une manoeuvre visant à s’attirer les bonnes grâces de l’électorat feminin, qui continue à soutenir en majorité le chef de l’exécutif actuel alors que les 2 candidats sont pratiquement au coude à coude dans les sondages.
Mais aura-t-il le temps de compléter sa transformation avant la date des élections? Les experts sont très partagés à ce sujet.
Henry Francisque
AlloConakry