La Cour de cassation de Niamey a estimé mercredi que la procédure civile était prioritaire avant un éventuel renvoi en correctionnelle de l’affaire du présumé trafic d’enfants dans laquelle est impliqué l’opposant-candidat Hama Amadou, hospitalisé en France depuis le 16 mars après avoir été évacué depuis sa prison nigérienne.
« La Cour de cassation casse et annule l’arrêt du 13 juillet 2015 (…) de la cour d’appel », selon la décision obtenue du greffe.
« Cela veut dire qu’il ne peut pas y avoir un procès au pénal, sans un jugement préalable par le tribunal civil », pour statuer sur la filiation de la trentaine d’enfants concernés par ce présumé trafic, a précisé Me Mossi Boubacar, un des avocats de Hama Amadou, ancien Premier ministre incarcéré, battu au second tour de la présidentielle de dimanche. Agence
AlloConakry