Au moins 127 personnes ont été tuées dimanche dans une série d’attentats spectaculaires revendiqués par les jihadistes de l’Etat islamique (EI) dans des zones tenues par le régime en Syrie, alors que Washington continue de pousser pour une trêve en annonçant un accord « provisoire » de cessation des hostilités.
Homs, troisième ville du pays, a été frappée par le plus sanglant attentat du genre sur son sol depuis 2011 avec 59 morts selon une ONG. Au moins 68 autres personnes ont été tuées près d’un sanctuaire chiite au sud de Damas dans une double attaque jihadiste.
C’est dans ce contexte meurtrier et malgré les échecs des précédentes tentatives d’instaurer un cessez-le-feu dans ce pays ravagé par la guerre, que le secrétaire d’Etat John Kerry a annoncé à Amman « un accord provisoire en principe » avec la Russie sur les modalités d’une trêve, qui « pourrait commencer dans les prochains jours ».
La multiplication des protagonistes, les divisions internationales et la montée en puissance de l’EI et du Front Al-Nosra, ont miné les efforts pour un règlement du conflit qui a fait en près de cinq ans plus de 260.000 morts et poussé à la fuite plus de la moitié de la population. Agence
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