BouteflikaLe Parlement algérien se réunit pour voter un projet de révision de la Constitution qui rétablit la limitation à deux du nombre de mandats du président et interdit aux binationaux les hauts postes dans la fonction publique, une mesure qui suscite la colère dans la communauté franco-algérienne.

 

Ce toilettage de la Constitution a été voulu par le président Abdelaziz Bouteflika dans le but affirmé de « consolider la démocratie » dans le contexte du « printemps arabe » qui a peu affecté l’Algérie.

 

Réunies en Congrès, les deux chambres du Parlement, dominées par les partisans de M. Bouteflika, devraient adopter sans surprise dimanche le projet qui sera présenté jeudi par le Premier ministre Abdelmalek Sellal. Il n’y aura ni débat, ni nouvel amendement.

 

« Le Front de Libération Nationale (FLN, ancien parti unique) soutient avec force le projet de révision de la Constitution et va voter oui » et « ne renoncera jamais à son soutien au président Bouteflika », a annoncé mardi son secrétaire général Amar Saadani.

 

Le texte est en revanche critiqué par l’opposition, dont certains députés boycotteront le vote. Agence

 

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