Le premier débat entre le président Barak Obama et son adversaire républicain Mitt Romney a porté sur la politique intérieure.
Et le candidat de l’opposition n’a pas raté cette occasion de placer le chef de l’exécutif sur la défensive, notamment au sujet de l’économie, le point faible du pouvoir actuel, selon la plupart des analystes politiques.
Mitt Romney a parlé du fort taux de chômage, de l’énorme,déficit du budget gouvernemental et des difficultés financières de l’américain moyen. Il a promis de faire mieux que Barak Obama en cas de victoire aux présidentielles de novembre.
Pour sa part, le chef de l’exécutif a rappelé qu’il avait herité d’une grave crise économique à son accession à la magistrature suprême en 2008. Et qu’il avait reussi à redresser la barre en dépit des nombreux obstacles.
« 5 millions d’emplois ont été crées depuis la fin de la recession, a souligné le président Obama, tout en admettant qu’il restait beaucoup à faire pour relancer l’économie nationale. »
Le chef de l’exécutif a qualifié de mathematiquement impossibles les promesses de Mitt Romney de reduire le déficit, lutter contre le chômage et promouvoir l’accès aux services de santé, tout en baissant les impôts.
Mais le candidat républicain a rétorqué que son expérience de gouverneur du Massachussetts, état majoritaire démocrate, lui avait enseigné les qualités requises pour collaborer efficacement avec une forte oppsosition au parlement. Tâche qui n’a pas été à la portée de Barak Obama, selon MItt Romney.
Le premier débat présidentiel est traditionnellement favorable au challenger du chef de l’exécutif, dans les campagnes électorales. L’affrontement de Denver dans le Colorado a une nouvelle fois confirmé cet axiome de politique américaine.Ce premier débat a coincidé au 20ème anniversaire du mariage de Barak avec Michelle Obama.
Le prochain débat au niveau des candidats au poste de vice président aura lieu le 11 octobre dans le Kentucky, centre est du pays.
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